Avant l’arrivée des premiers colons français au milieu du XVIIe siècle, le futur territoire de la ville de Longueuil, formé aujourd’hui des arrondissements de Greenfield Park, du Vieux-Longueuil et de Saint-Hubert, est constitué de forêts denses et de milieux humides. Les groupes autochtones qui y sont de passage, notamment des Iroquoiens du Saint-Laurent, n’ont pas altéré les paysages forestiers, marécageux et en savane. Cet état naturel se retrouve aujourd’hui au Parc de la Cité, au boisé Du Tremblay et en bandes à Saint-Hubert au-delà de l’autoroute 30. Le territoire se partage maintenant entre paysages urbain, agricole et industriel.

L’ancien ruisseau Saint-Antoine est un élément de la nature important dans l’histoire du territoire. Longeant le plan d’eau, les sinuosités du boulevard Roland-Therrien rappellent sa présence jusqu’au milieu du XXe siècle. Les fouilles archéologiques à l’endroit où il se jetait dans le fleuve Saint-Laurent ont permis de situer une présence humaine environ 2 400 ans avant aujourd’hui.

L’embouchure du ruisseau deviendra le berceau de Longueuil lorsque les premiers colons viendront s’y établir. Elle sera la première zone d’industrialisation de la région avec la construction d’un moulin banal en 1672. Cette installation à l’intention des censitaires est une obligation du régime seigneurial. Tous les habitants de la seigneurie devront y faire moudre leurs grains et payer une redevance au seigneur.

Vestiges d’artéfacts amérindiens retrouvés dans les fouilles au Parc de la Baronnie en 2008
2008. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Les rues du Bord-de-l’Eau, chemin de Chambly, Saint-Antoine et Saint-Charles Est bordent le lieu de fondation de Longueuil. À cette époque, l’aire est traversée par un ruisseau qui s’écoule dans le fleuve. Idéale pour y monter un campement, des groupes amérindiens, dont des Iroquoiens du Saint-Laurent, le fréquentent entre 2400 et 450 ans avant aujourd’hui.


Avant l’arrivée des premiers colons français au milieu du XVIIe siècle, le futur territoire de la ville de Longueuil, formé aujourd’hui des arrondissements de Greenfield Park, du Vieux-Longueuil et de Saint-Hubert, est constitué de forêts denses et de milieux humides. Les groupes autochtones qui y sont de passage, notamment des Iroquoiens du Saint-Laurent, n’ont pas altéré les paysages forestiers, marécageux et en savane. Cet état naturel se retrouve aujourd’hui au Parc de la Cité, au boisé Du Tremblay et en bandes à Saint-Hubert au-delà de l’autoroute 30. Le territoire se partage maintenant entre paysages urbain, agricole et industriel.

L’ancien ruisseau Saint-Antoine est un élément de la nature important dans l’histoire du territoire. Longeant le plan d’eau, les sinuosités du boulevard Roland-Therrien rappellent sa présence jusqu’au milieu du XXe siècle. Les fouilles archéologiques à l’endroit où il se jetait dans le fleuve Saint-Laurent ont permis de situer une présence humaine environ 2 400 ans avant aujourd’hui.

L’embouchure du ruisseau deviendra le berceau de Longueuil lorsque les premiers colons viendront s’y établir. Elle sera la première zone d’industrialisation de la région avec la construction d’un moulin banal en 1672. Cette installation à l’intention des censitaires est une obligation du régime seigneurial. Tous les habitants de la seigneurie devront y faire moudre leurs grains et payer une redevance au seigneur.

Vestiges d’artéfacts amérindiens retrouvés dans les fouilles au Parc de la Baronnie en 2008
2008. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Les rues du Bord-de-l’Eau, chemin de Chambly, Saint-Antoine et Saint-Charles Est bordent le lieu de fondation de Longueuil. À cette époque, l’aire est traversée par un ruisseau qui s’écoule dans le fleuve. Idéale pour y monter un campement, des groupes amérindiens, dont des Iroquoiens du Saint-Laurent, le fréquentent entre 2400 et 450 ans avant aujourd’hui.


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