L’organisation des municipalités demeure un sujet d’actualité au début du XXIe siècle. Les grandes villes québécoises affrontent divers problèmes et demandent de l’aide. Une étude gouvernementale publiée en 2000 conclut qu’il y a trop de municipalités au Québec, que cette fragmentation comporte des désavantages tels que l’absence de vision globale, une concurrence stérile entre les municipalités, des dédoublements de services et d’infrastructures qui apportent des coûts additionnels pour les citoyens. Aussi, les villes centrales doivent assumer seules des services qui bénéficient à leurs voisines entrainant ainsi des disparités fiscales.

Un mandataire est nommé par le gouvernement pour trouver une solution. Celui-ci recommande la création d’une nouvelle ville sur la Rive-Sud regroupant Boucherville, Longueuil, Saint-Hubert, Saint-Bruno-de-Montarville, Greenfield Park, LeMoyne, Saint-Lambert et Brossard formant ainsi un ensemble d’environ 380 000 habitants. Le gouvernement endosse cette recommandation; une loi est votée et la nouvelle ville est créée le 1er janvier 2002. Elle porte le nom de Longueuil et devient la 3e en importance au Québec. Elle se compose de sept arrondissements, soit chacune des anciennes villes. Les anciennes villes de Saint-Lambert et LeMoyne sont toutefois fusionnées en un seul arrondissement. Quarante-trois personnes siègent au conseil de ville.

Cet épisode de fusion « forcée » soulève – encore une fois – de vifs débats. Lors des élections provinciales d’avril 2003, il s’agit d’un enjeu majeur.

Extraits des recommandations du mandataire
Extraits des recommandations du mandataire
2000. Ville de Longueuil. Archives, Fonds du Comité de transition.

Lorsque le gouvernement annonce le projet des fusions, la région métropolitaine comprend trois pôles où seule la couronne nord connait un développement continu depuis vingt ans. Cette région se distingue par ses villes fusionnées alors que Montréal et la Rive-Sud se composent de territoires fractionnés et d’inégalités sociales et financières. Pour la Rive-Sud, on souhaite créer une ville forte qui regrouperait les forces de chacune.


Un « nouveau » nom
Yves Boisvert, « Bienvenue à Outrepont », La Presse, 4 mai 2001, p. E1.

Lors d’une fusion, il est inévitable qu’un nom soit choisi pour la nouvelle ville. En 2001, le comité de transition sélectionne trois noms à proposer à la population : Longueuil, LeMoyne et Viger-sur-Rive. Après quelques groupes de discussion et un sondage téléphonique représentatif, le nom de Longueuil est choisi pour la nouvelle agglomération. Et, pour distinguer l’ancienne ville de Longueuil de la nouvelle, l’arrondissement fut nommé Vieux-Longueuil.


Lettres aux journaux
Lettres aux journaux
« La colère des banlieues », La Presse, 22 novembre 2000, p. A25.

Au Québec, la Loi 170 sur les fusions municipales provoque de vives protestations parmi la population et les élus. Outre la perception habituelle de croire que l’autre profite plus de la fusion et les craintes d’être absorbé ou de voir les taxes augmenter, de nouveaux enjeux apparaissent, dont l’importance du sentiment d’appartenance et la perte du contrôle des services dans son secteur.


Première séance du conseil
2001. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Officialisée le 1er janvier 2002, la nouvelle Ville de Longueuil tient deux séances du conseil en décembre 2001 avec une quarantaine d’élus. La première séance touche aux questions d’organisation tandis qu’à la deuxième, les élus votent sur des règlements de tarifications et de taxes. L’unanimité semble être la norme. Cependant, les partisans de la défusion sont déjà au travail.


L’organisation des municipalités demeure un sujet d’actualité au début du XXIe siècle. Les grandes villes québécoises affrontent divers problèmes et demandent de l’aide. Une étude gouvernementale publiée en 2000 conclut qu’il y a trop de municipalités au Québec, que cette fragmentation comporte des désavantages tels que l’absence de vision globale, une concurrence stérile entre les municipalités, des dédoublements de services et d’infrastructures qui apportent des coûts additionnels pour les citoyens. Aussi, les villes centrales doivent assumer seules des services qui bénéficient à leurs voisines entrainant ainsi des disparités fiscales.

Un mandataire est nommé par le gouvernement pour trouver une solution. Celui-ci recommande la création d’une nouvelle ville sur la Rive-Sud regroupant Boucherville, Longueuil, Saint-Hubert, Saint-Bruno-de-Montarville, Greenfield Park, LeMoyne, Saint-Lambert et Brossard formant ainsi un ensemble d’environ 380 000 habitants. Le gouvernement endosse cette recommandation; une loi est votée et la nouvelle ville est créée le 1er janvier 2002. Elle porte le nom de Longueuil et devient la 3e en importance au Québec. Elle se compose de sept arrondissements, soit chacune des anciennes villes. Les anciennes villes de Saint-Lambert et LeMoyne sont toutefois fusionnées en un seul arrondissement. Quarante-trois personnes siègent au conseil de ville.

Cet épisode de fusion « forcée » soulève – encore une fois – de vifs débats. Lors des élections provinciales d’avril 2003, il s’agit d’un enjeu majeur.

Extraits des recommandations du mandataire
Extraits des recommandations du mandataire
2000. Ville de Longueuil. Archives, Fonds du Comité de transition.

Lorsque le gouvernement annonce le projet des fusions, la région métropolitaine comprend trois pôles où seule la couronne nord connait un développement continu depuis vingt ans. Cette région se distingue par ses villes fusionnées alors que Montréal et la Rive-Sud se composent de territoires fractionnés et d’inégalités sociales et financières. Pour la Rive-Sud, on souhaite créer une ville forte qui regrouperait les forces de chacune.


Un « nouveau » nom
Yves Boisvert, « Bienvenue à Outrepont », La Presse, 4 mai 2001, p. E1.

Lors d’une fusion, il est inévitable qu’un nom soit choisi pour la nouvelle ville. En 2001, le comité de transition sélectionne trois noms à proposer à la population : Longueuil, LeMoyne et Viger-sur-Rive. Après quelques groupes de discussion et un sondage téléphonique représentatif, le nom de Longueuil est choisi pour la nouvelle agglomération. Et, pour distinguer l’ancienne ville de Longueuil de la nouvelle, l’arrondissement fut nommé Vieux-Longueuil.


Lettres aux journaux
Lettres aux journaux
« La colère des banlieues », La Presse, 22 novembre 2000, p. A25.

Au Québec, la Loi 170 sur les fusions municipales provoque de vives protestations parmi la population et les élus. Outre la perception habituelle de croire que l’autre profite plus de la fusion et les craintes d’être absorbé ou de voir les taxes augmenter, de nouveaux enjeux apparaissent, dont l’importance du sentiment d’appartenance et la perte du contrôle des services dans son secteur.


Première séance du conseil
2001. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Officialisée le 1er janvier 2002, la nouvelle Ville de Longueuil tient deux séances du conseil en décembre 2001 avec une quarantaine d’élus. La première séance touche aux questions d’organisation tandis qu’à la deuxième, les élus votent sur des règlements de tarifications et de taxes. L’unanimité semble être la norme. Cependant, les partisans de la défusion sont déjà au travail.


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