La crise économique des années 1930 frappe la Rive-Sud à plusieurs niveaux. De nombreux ménages montréalais, affectés par le chômage, le prix élevé des logements et les conditions de vie difficiles en milieu défavorisé viennent s’établir de ce côté du fleuve. Ils sont attirés par les terrains plus grands et moins chers sur lesquels ils peuvent aménager un potager pour nourrir la famille. L’environnement leur semble plus sain. Ces nouveaux résidents s’installent surtout dans le nouveau secteur de Mackayville. Les habitations qu’ils construisent sont petites et précaires, souvent sur des lots sans services. À Greenfield Park, les terrains vagues de la Ville sont mis en vente et une exemption de taxes est offerte à ceux qui construisent une nouvelle maison selon des règles précises.

Le chômage frappe l'ensemble de la province. La Loi d’aide aux chômeurs promulguée par le gouvernement du Québec permet aux municipalités de réaliser des travaux publics afin de créer de l’emploi. La situation continue de se dégrader et les administrations municipales distribuent du secours direct sans demander du travail en contrepartie. Les employés célibataires sont remerciés par la Cité de Longueuil. Cette dernière offre des exemptions de taxes à des entreprises à la condition qu’elles embauchent des employés supplémentaires.

Les cultivateurs ressentent moins les effets de la crise. Leurs produits sont achetés dans les marchés et par les usines de mise en conserve, notamment les Conserves Raymond établie à Montréal-Sud. La situation économique s’améliore avec la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs industries viennent s’établir sur la Rive-Sud.

Toujours L’R-100

Droits d'auteur : Image : R-100, 1930. Le monde en image, CCDMCD, numéro : 20540; Bande sonore : Bibliothèque et Archives Canada/Toujours « L'R-100 »/AMICUS 31393959.

De l’Angleterre après plus de 78 heures de vol, le dirigeable R-100 s’arrime à Saint-Hubert le 1er août 1930. L’arrivée est triomphale; la foule immense. En Europe, un deuxième dirigeable, le R-101 s’écrase en tuant 48 personnes. Les autorités décident d’arrêter le programme. Malgré sa très courte vie, le R-100 a marqué les imaginaires comme le montre cette chanson composée pour l’occasion.


Convention Loi de chômage
Convention Loi de chômage
1931. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil.

En 1930, la Loi remédiant au chômage est adoptée pour aider les plus démunis à manger. En premier, on veut créer des emplois, mais les allocations seront de plus en plus versées pour des secours directs lorsque la crise atteint son apogée de misère en 1932. La Municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil profite du programme pour ouvrir des rues et produire des trottoirs en 1931.


Exemption de taxes à Greenfield Park
1937. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Greenfield Park.

Au cours des années 1930, Greenfield Park vend des terrains à prix avantageux pour attirer de nouveaux résidents. Si ceux-ci profitent rapidement des bas prix, ils sont plutôt lents à bâtir leur résidence qui génère des taxes. Pour pallier à la situation, la Ville exempte les nouveaux acheteurs pendant un an à la condition qu’ils y bâtissent une maison dans un délai de douze mois.


Taxe de chômage – Règlement 373 pour payer le coût des matériaux employés dans la construction du canal central collecteur
Taxe de chômage – Règlement 373 pour payer le coût des matériaux employés dans la construction du canal central collecteur.
1938. Ville de Longueuil, Archives. Fonds de la Cité de Longueuil.

En 1938, la crise économique sévit toujours. Le gouvernement instaure un programme de subvention avec les villes qui leur permet de procéder à des travaux d’infrastructures. Ainsi, le gouvernement paie les travailleurs, et les villes les matériaux. N’ayant pas les fonds pour construire un canal central collecteur, Longueuil emprunte l’argent et impose une taxe, dite de chômage, pour rembourser le prêt.


La crise économique des années 1930 frappe la Rive-Sud à plusieurs niveaux. De nombreux ménages montréalais, affectés par le chômage, le prix élevé des logements et les conditions de vie difficiles en milieu défavorisé viennent s’établir de ce côté du fleuve. Ils sont attirés par les terrains plus grands et moins chers sur lesquels ils peuvent aménager un potager pour nourrir la famille. L’environnement leur semble plus sain. Ces nouveaux résidents s’installent surtout dans le nouveau secteur de Mackayville. Les habitations qu’ils construisent sont petites et précaires, souvent sur des lots sans services. À Greenfield Park, les terrains vagues de la Ville sont mis en vente et une exemption de taxes est offerte à ceux qui construisent une nouvelle maison selon des règles précises.

Le chômage frappe l'ensemble de la province. La Loi d’aide aux chômeurs promulguée par le gouvernement du Québec permet aux municipalités de réaliser des travaux publics afin de créer de l’emploi. La situation continue de se dégrader et les administrations municipales distribuent du secours direct sans demander du travail en contrepartie. Les employés célibataires sont remerciés par la Cité de Longueuil. Cette dernière offre des exemptions de taxes à des entreprises à la condition qu’elles embauchent des employés supplémentaires.

Les cultivateurs ressentent moins les effets de la crise. Leurs produits sont achetés dans les marchés et par les usines de mise en conserve, notamment les Conserves Raymond établie à Montréal-Sud. La situation économique s’améliore avec la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs industries viennent s’établir sur la Rive-Sud.

Toujours L’R-100

Droits d'auteur : Image : R-100, 1930. Le monde en image, CCDMCD, numéro : 20540; Bande sonore : Bibliothèque et Archives Canada/Toujours « L'R-100 »/AMICUS 31393959.

De l’Angleterre après plus de 78 heures de vol, le dirigeable R-100 s’arrime à Saint-Hubert le 1er août 1930. L’arrivée est triomphale; la foule immense. En Europe, un deuxième dirigeable, le R-101 s’écrase en tuant 48 personnes. Les autorités décident d’arrêter le programme. Malgré sa très courte vie, le R-100 a marqué les imaginaires comme le montre cette chanson composée pour l’occasion.


Convention Loi de chômage
Convention Loi de chômage
1931. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil.

En 1930, la Loi remédiant au chômage est adoptée pour aider les plus démunis à manger. En premier, on veut créer des emplois, mais les allocations seront de plus en plus versées pour des secours directs lorsque la crise atteint son apogée de misère en 1932. La Municipalité de paroisse de Saint-Antoine de Longueuil profite du programme pour ouvrir des rues et produire des trottoirs en 1931.


Exemption de taxes à Greenfield Park
1937. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Greenfield Park.

Au cours des années 1930, Greenfield Park vend des terrains à prix avantageux pour attirer de nouveaux résidents. Si ceux-ci profitent rapidement des bas prix, ils sont plutôt lents à bâtir leur résidence qui génère des taxes. Pour pallier à la situation, la Ville exempte les nouveaux acheteurs pendant un an à la condition qu’ils y bâtissent une maison dans un délai de douze mois.


Taxe de chômage – Règlement 373 pour payer le coût des matériaux employés dans la construction du canal central collecteur
Taxe de chômage – Règlement 373 pour payer le coût des matériaux employés dans la construction du canal central collecteur.
1938. Ville de Longueuil, Archives. Fonds de la Cité de Longueuil.

En 1938, la crise économique sévit toujours. Le gouvernement instaure un programme de subvention avec les villes qui leur permet de procéder à des travaux d’infrastructures. Ainsi, le gouvernement paie les travailleurs, et les villes les matériaux. N’ayant pas les fonds pour construire un canal central collecteur, Longueuil emprunte l’argent et impose une taxe, dite de chômage, pour rembourser le prêt.


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