À l’aube de la Première Guerre mondiale, le territoire de la Rive-Sud demeure essentiellement rural. Les noyaux villageois de Longueuil, de Saint-Hubert, de Saint-Lambert et de Mackayville sont séparés par de vastes champs agricoles.

La Première Guerre mondiale accélère l’industrialisation, le Québec devient une société majoritairement urbaine. Ces transformations se font sentir sur la Rive-Sud grâce aux commandes militaires. Par exemple, l’entreprise sidérurgique britannique Armstrong Whitworth embauche jusqu’à 800 ouvriers à Longueuil.

En août 1914, lorsque le gouvernement britannique déclare la guerre à l’Allemagne, les États membres de l’Empire britannique, dont le Canada, entrent en guerre. Les villes participent à l’effort de guerre de diverses façons. Elles prennent part à des fonds de secours pour soutenir les familles des soldats et des souscriptions pour financer les hôpitaux militaires en Europe. Des initiatives citoyennes prennent forme également. Même les enfants participent. Dès 1915, des jeunes de Greenfield Park recueillent des vêtements pour la Croix rouge canadienne.

Au début du conflit, des campagnes de recrutement sont levées pour inciter les jeunes hommes à s’enrôler volontairement. Le recrutement est plus fructueux auprès des citoyens d’origine britannique, notamment dans les villes de Greenfield Park et de Montréal-Sud.

Peu après la fin du conflit, les villes honorent leurs concitoyens qui ont combattu. Des monuments sont érigés à Longueuil (22 décès), à Montréal-Sud (4 décès) et à Greenfield Park (16 décès) pour commémorer les héros.

Pavage en béton d'une rue de Longueuil
1914. Le Monde en images, CCDMD, numéro : 32073.

À cette époque le pavage des rues demeure une opération manuelle. Le travailleur agenouillé montre qu’il faut protéger les rails des tramways et ne pas les recouvrir de béton. Le pavé est habituellement posé sur l’espace à recouvrir. Toutefois, au Québec, il faut tenir compte du froid et du gel. Le sol est ainsi excavé et l’espace rempli de béton comme le montre la photo.


Soutien à l’effort de guerre par don de rasoir
Soutien à l’effort de guerre par don de rasoir
1915-1916. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Montréal-Sud.

Le rasoir fait partie de l’équipement des militaires de la Première Guerre mondiale, pour deux raisons. Bien entendu l’hygiène, mais surtout pour sa survie puisqu’une peau sans barbe permettait une meilleure adhésion des masques à gaz. Les soldats étaient tenus de se raser tous les jours. À Montréal-Sud, c’est la Ville qui s’occupait de distribuer les rasoirs dont la qualité variait selon le rang.


Condoléances de la ville de Longueuil
Condoléances de la ville de Longueuil
1917. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Cité de Longueuil.

Pendant la Première Guerre mondiale, la vie suit son cours à la Ville de Longueuil. Le 26 février 1917, le conseil municipal discute, entre autres, de la présence policière lors des offices religieux et des finances de la ville. La situation en Europe rattrape le conseil lorsqu’il décide d’envoyer ses condoléances au citoyen James Mongeau suivant le décès au front de leur fils Earl, 17 ans.


Monument d’Émile Brunet
[ca 1950]. Ville de Longueuil. Archives, Fonds du Musée Charles-Le Moyne (Banque Laurentienne).

Le Canada a perdu 60 661 jeunes soldats pendant la Première Guerre mondiale. Après le conflit, une commission est créée pour assurer une sépulture honorable aux soldats décédés. Elle décide de ne pas rapatrier les corps; les cimetières européens deviennent un champ d’honneur. Cette absence des corps amène de nombreuses villes, dont Longueuil, à ériger un monument dédié aux natifs de la ville morts au combat.


Tableau d’honneur de Montréal-Sud
2017. Marie-Josée Courchesne. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

À l’aube de la Première Guerre mondiale, le territoire de la Rive-Sud demeure essentiellement rural. Les noyaux villageois de Longueuil, de Saint-Hubert, de Saint-Lambert et de Mackayville sont séparés par de vastes champs agricoles.

La Première Guerre mondiale accélère l’industrialisation, le Québec devient une société majoritairement urbaine. Ces transformations se font sentir sur la Rive-Sud grâce aux commandes militaires. Par exemple, l’entreprise sidérurgique britannique Armstrong Whitworth embauche jusqu’à 800 ouvriers à Longueuil.

En août 1914, lorsque le gouvernement britannique déclare la guerre à l’Allemagne, les États membres de l’Empire britannique, dont le Canada, entrent en guerre. Les villes participent à l’effort de guerre de diverses façons. Elles prennent part à des fonds de secours pour soutenir les familles des soldats et des souscriptions pour financer les hôpitaux militaires en Europe. Des initiatives citoyennes prennent forme également. Même les enfants participent. Dès 1915, des jeunes de Greenfield Park recueillent des vêtements pour la Croix rouge canadienne.

Au début du conflit, des campagnes de recrutement sont levées pour inciter les jeunes hommes à s’enrôler volontairement. Le recrutement est plus fructueux auprès des citoyens d’origine britannique, notamment dans les villes de Greenfield Park et de Montréal-Sud.

Peu après la fin du conflit, les villes honorent leurs concitoyens qui ont combattu. Des monuments sont érigés à Longueuil (22 décès), à Montréal-Sud (4 décès) et à Greenfield Park (16 décès) pour commémorer les héros.

Pavage en béton d'une rue de Longueuil
1914. Le Monde en images, CCDMD, numéro : 32073.

À cette époque le pavage des rues demeure une opération manuelle. Le travailleur agenouillé montre qu’il faut protéger les rails des tramways et ne pas les recouvrir de béton. Le pavé est habituellement posé sur l’espace à recouvrir. Toutefois, au Québec, il faut tenir compte du froid et du gel. Le sol est ainsi excavé et l’espace rempli de béton comme le montre la photo.


Soutien à l’effort de guerre par don de rasoir
Soutien à l’effort de guerre par don de rasoir
1915-1916. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Montréal-Sud.

Le rasoir fait partie de l’équipement des militaires de la Première Guerre mondiale, pour deux raisons. Bien entendu l’hygiène, mais surtout pour sa survie puisqu’une peau sans barbe permettait une meilleure adhésion des masques à gaz. Les soldats étaient tenus de se raser tous les jours. À Montréal-Sud, c’est la Ville qui s’occupait de distribuer les rasoirs dont la qualité variait selon le rang.


Condoléances de la ville de Longueuil
Condoléances de la ville de Longueuil
1917. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Cité de Longueuil.

Pendant la Première Guerre mondiale, la vie suit son cours à la Ville de Longueuil. Le 26 février 1917, le conseil municipal discute, entre autres, de la présence policière lors des offices religieux et des finances de la ville. La situation en Europe rattrape le conseil lorsqu’il décide d’envoyer ses condoléances au citoyen James Mongeau suivant le décès au front de leur fils Earl, 17 ans.


Monument d’Émile Brunet
[ca 1950]. Ville de Longueuil. Archives, Fonds du Musée Charles-Le Moyne (Banque Laurentienne).

Le Canada a perdu 60 661 jeunes soldats pendant la Première Guerre mondiale. Après le conflit, une commission est créée pour assurer une sépulture honorable aux soldats décédés. Elle décide de ne pas rapatrier les corps; les cimetières européens deviennent un champ d’honneur. Cette absence des corps amène de nombreuses villes, dont Longueuil, à ériger un monument dédié aux natifs de la ville morts au combat.


Tableau d’honneur de Montréal-Sud
2017. Marie-Josée Courchesne. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

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