Un autre projet de fusion municipale anime la Rive-Sud au début des années 1970 : celui des villes de Saint-Hubert et de Laflèche. Les conseils municipaux présentent un projet de fusion volontaire que le gouvernement accepte, mais plusieurs citoyens s’y opposent farouchement. Pour la majorité des élus, il s’agit de créer une nouvelle ville qui sera en mesure de mieux contrôler son aménagement, de produire des économies d’échelle et d’accroître son pouvoir d’emprunt.

La nouvelle ville connait une croissance rapide. La population passe de 37 000 à plus de 82 000 habitants en trente ans. La vocation industrielle de la municipalité s’affirme avec ses quatre parcs industriels. L’aéroport et la base militaire sont également des atouts économiques majeurs. L’École nationale d’aérotechnique s’installe dans la zone aéroportuaire en 1972 et l'Agence spatiale canadienne s’y implante en 1989. En 1995, la décision du Ministère de la Défense de réduire ses activités sur la base militaire amène une perte d’emplois importante. Des efforts sont alors déployés pour revitaliser le secteur. La période est également marquée par l’aménagement du Parc de la Cité et des quartiers résidentiels environnants.

Son importante zone agricole comporte plusieurs terres en friche victime de spéculation foncière. La Ville prend les choses en main à la suite de l’adoption de la Loi sur la protection du territoire agricole en 1978.

L’an un de la fusion
L’an un de la fusion
1972. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Saint-Hubert (1971-2001).

En 1971, les maires de Saint-Hubert et de Laflèche décident d’une fusion volontaire qui placerait la nouvelle municipalité parmi les quinze plus importantes villes au Québec. Toutefois, ce projet suscite une contestation des partis de l’opposition des villes qui ne veulent pas reporter les élections. Rencontres, enquête publique, relations de presse, débats houleux, les maires durent travailler très fort pour voir aboutir leur projet.


Développements technologiques
© Agence spatiale canadienne, 2002.

Lieu d’accueil d’un des premiers aéroports canadiens, d’une première tour de contrôle et de l’École nationale aérotechnique, son caractère technologique n’est plus à démontrer. En 1989, la Montérégie se mobilise pour accueillir l’Agence spatiale canadienne en proposant la zone aéroportuaire de Saint-Hubert. Fondée le 1er mars 1989, l’Agence emploie plus de 600 personnes. Parmi ses projets : la station spatiale internationale et le télescope spatial James Webb.


Redéveloppement et relance du site de la base militaire
Redéveloppement et relance du site de la base militaire
1995. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (1969-2001).

En 1995, Saint-Hubert apprend que la base militaire fermera en 1997. On estime les pertes à 1,8 million de dollars. Selon les élus, c’est « un coup dur ». Aujourd’hui, le quartier résidentiel est occupé par des militaires. Le secteur demeure dynamique avec le maintien des activités d'une unité de la Réserve terrestre. Des entreprises, l'hôtel de ville de Longueuil et un marché public sont établis à proximité. La vie suit son cours.


Développement domiciliaire
2013. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Des 37 000 résidents en 1971, Saint-Hubert en accueille aujourd’hui plus de 82 500. Cette croissance démographique accélérée provoque un développement échevelé. La Ville se reprend en main en 1990 avec le Méga-projet urbain qui devait comprendre 2 000 unités d’habitation avec une zone commerciale, et la création d’un centre-ville. Tenant compte de l’environnement, des espaces verts, un lac et un parc sont intégrés au projet.


Zone agricole
2012. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

La protection des terres agricoles demeure un enjeu important pour l’arrondissement de Saint-Hubert. En 1999, l’ancienne ville s’attaque aux lots morcelés – 14 % de sa zone agricole – trop petits pour l’exploitation. L’adoption du projet de loi no 214 – Loi concernant la Ville de Saint-Hubert, lui permet de reprendre des immeubles. Les lots repris sont remembrés et mis en vente. Trois nouvelles terres sont à nouveau activées depuis.


Lettres patentes
Lettres patentes
1971. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Saint-Hubert (1971-2001).

Un autre projet de fusion municipale anime la Rive-Sud au début des années 1970 : celui des villes de Saint-Hubert et de Laflèche. Les conseils municipaux présentent un projet de fusion volontaire que le gouvernement accepte, mais plusieurs citoyens s’y opposent farouchement. Pour la majorité des élus, il s’agit de créer une nouvelle ville qui sera en mesure de mieux contrôler son aménagement, de produire des économies d’échelle et d’accroître son pouvoir d’emprunt.

La nouvelle ville connait une croissance rapide. La population passe de 37 000 à plus de 82 000 habitants en trente ans. La vocation industrielle de la municipalité s’affirme avec ses quatre parcs industriels. L’aéroport et la base militaire sont également des atouts économiques majeurs. L’École nationale d’aérotechnique s’installe dans la zone aéroportuaire en 1972 et l'Agence spatiale canadienne s’y implante en 1989. En 1995, la décision du Ministère de la Défense de réduire ses activités sur la base militaire amène une perte d’emplois importante. Des efforts sont alors déployés pour revitaliser le secteur. La période est également marquée par l’aménagement du Parc de la Cité et des quartiers résidentiels environnants.

Son importante zone agricole comporte plusieurs terres en friche victime de spéculation foncière. La Ville prend les choses en main à la suite de l’adoption de la Loi sur la protection du territoire agricole en 1978.

L’an un de la fusion
L’an un de la fusion
1972. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Saint-Hubert (1971-2001).

En 1971, les maires de Saint-Hubert et de Laflèche décident d’une fusion volontaire qui placerait la nouvelle municipalité parmi les quinze plus importantes villes au Québec. Toutefois, ce projet suscite une contestation des partis de l’opposition des villes qui ne veulent pas reporter les élections. Rencontres, enquête publique, relations de presse, débats houleux, les maires durent travailler très fort pour voir aboutir leur projet.


Développements technologiques
© Agence spatiale canadienne, 2002.

Lieu d’accueil d’un des premiers aéroports canadiens, d’une première tour de contrôle et de l’École nationale aérotechnique, son caractère technologique n’est plus à démontrer. En 1989, la Montérégie se mobilise pour accueillir l’Agence spatiale canadienne en proposant la zone aéroportuaire de Saint-Hubert. Fondée le 1er mars 1989, l’Agence emploie plus de 600 personnes. Parmi ses projets : la station spatiale internationale et le télescope spatial James Webb.


Redéveloppement et relance du site de la base militaire
Redéveloppement et relance du site de la base militaire
1995. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (1969-2001).

En 1995, Saint-Hubert apprend que la base militaire fermera en 1997. On estime les pertes à 1,8 million de dollars. Selon les élus, c’est « un coup dur ». Aujourd’hui, le quartier résidentiel est occupé par des militaires. Le secteur demeure dynamique avec le maintien des activités d'une unité de la Réserve terrestre. Des entreprises, l'hôtel de ville de Longueuil et un marché public sont établis à proximité. La vie suit son cours.


Développement domiciliaire
2013. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

Des 37 000 résidents en 1971, Saint-Hubert en accueille aujourd’hui plus de 82 500. Cette croissance démographique accélérée provoque un développement échevelé. La Ville se reprend en main en 1990 avec le Méga-projet urbain qui devait comprendre 2 000 unités d’habitation avec une zone commerciale, et la création d’un centre-ville. Tenant compte de l’environnement, des espaces verts, un lac et un parc sont intégrés au projet.


Zone agricole
2012. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Longueuil (2002- ).

La protection des terres agricoles demeure un enjeu important pour l’arrondissement de Saint-Hubert. En 1999, l’ancienne ville s’attaque aux lots morcelés – 14 % de sa zone agricole – trop petits pour l’exploitation. L’adoption du projet de loi no 214 – Loi concernant la Ville de Saint-Hubert, lui permet de reprendre des immeubles. Les lots repris sont remembrés et mis en vente. Trois nouvelles terres sont à nouveau activées depuis.


Lettres patentes
Lettres patentes
1971. Ville de Longueuil. Archives, Fonds de la Ville de Saint-Hubert (1971-2001).

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